L’ebitda est un outil de mesure de la rentabilité financière à l’issu du processus de production d’une entreprise. Autrement dit, il s’agit d’un instrument comptable comportant l’excédent brut d’exploitation. Voici les traits caractéristiques de l’EBITDA et les formules adaptées pour son évaluation !
EBITDA : Présentation générale
De par sa definition définition, l’EBITDA ou BAIIDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) regroupe l’ensemble de l’excédent brut d’exploitation sans amortissements (bâtiment, brevet, goodwill, licence, machine, véhicule, etc.) et réévaluations.
L’EBITDA prend en compte les avantages tirés d’une activité indépendante de la charges comptable, des amortissements et des contraintes fiscales.
Puis, le résultat de l’EBITDA doit être supérieur par rapport au résultat net. Ceci étant, car l’ebitda soustrait l’amortissement du goodwill et le montant de la dette.
De plus, l’EBITDA peut fournir une valeur indicative de la rentabilité opérationnelle d’une entreprise réalisée dans le court terme. Celui-ci sert de référence pour estimer la valeur vénale d’une activité, notamment dans le cadre d’une opération de cession-acquisition acquittée par de la dette.
Aussi, l’EBITDA fournit une illustration plus honnête de l’ensemble des activités opérationnelles figurées dans les comptes annuels.
En outre, l’EBITDA est lui aussi utilisé par les créanciers pour mesurer la capacité de couverture des charges d’intérêts d’une entreprise débitrice.
Par ailleurs, l’Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization sert d’outil d’évaluation d’action pour les professionnels en ligne justifiant difficilement ses bénéfices nets.
EBITDA : différence avec les notions ebe, ebit, ebitdar
Voici quelques points à bien distinguer dans le cadre du processus de production des entreprises et du calcul de l’ebitda.
De primes abords, l’ebe est un indicateur financier dégageant le résultat économique d’une entreprise et des provisions d’exploitation. Toutefois, celui-ci solde l’ebitda et ne prend pas en compte les charges salariales et celles exceptionnelles. Ensuite, l’ebit (benefices before interests and taxes) peut servir de critère de calcul du ratio financier et informe des nouvelles ressources utilisées par des entreprises. Puis, l’ebitdar solde l’ebe et les charges d’exploitation du CAN. On exclut dans les éléments suivants dans le cadre du calcul de l’ebitdar. A savoir : les amortissements, les charges financières, les charges fiscales, la dépréciation du stock, les immobilisations et les loyers.
En revanche, l’ebitda est un indicateur financier et de comparatif entre les acteurs concurrents sur un même secteur d’activité.
EBITDA : méthode de calcul
De primes abords, l’ebitda peut obtenu par addition du résultat net des charges exclues et soustraction des produits et charges d’exploitation non exceptionnel ni même financier. Comme les dotations aux amortissements, les impots, les intérêts et les dotations aux provisions. Voici notre methode de calcul ebitda de référence aboutissant à un même résultat. A savoir :
- Méthode additive basée sur le résultat net
Ebitda = résultat net + DAP + charges fiscales + charges d’intérêts
- Méthode soustractive basée sur le chiffre d’affaires
Ebitda = chiffre d’affaires – charges salariales – achats – autres charges externes
Par exemple : Chiffres d’affaires = 2000, Résultat net = 400, Charges salariales= 400, Charges fiscales = 60, charges d’intérêts = 40, DAP= 100, Achats = 800 et Autres charges externes = 200
- Méthode additive
Ebitda = 400 + 100 + 60 + 40 = 600
- Méthode soustractive
Ebitda = 2000 – 400 – 800 – 200 = 600
Mot de la fin
L’ebitda sert d’outil d’évaluation du processus de production d’une entreprise.